
Une envie soudaine la prend…ce matin, par ce froid des cœurs et des âmes…par ce temps en dessous du seuil de tolérance des méditerranéennes comme elle. L’envie d’un lieu insolite dans son pays d’amour. Un endroit comme une petite maison de vacances dans une zone pas très fréquentée, un endroit qu’on appellerait peut être « bkalta » ou « chebba »…ou encore « cap zbib »…le soir, quand les rues sont désertes et que seule le bruit d’une moto de passage vers minuit ou les rires des groupes d’amis et familles se promenant à pied se font entendre.
Elle aimerait être là avec lui, dans cette petite maison, les fenêtres ouvertes laissant passer la petite brise estivale…sans high tech, sans internet, sans climatisation, sans chaines satellites…quelques instruments de musique, un luth, une darbouka, lui, elle, les autres, amis, famille…et la musique.
Lui, dans toute sa classe, dans toute sa présence…et toutes ses racines et origines…Son regard à la faire fondre, à travers un morceau de Hédi jouini…Elle dans toute sa timidité exagérée, dans toute sa finesse parfois bien cachée…son sourire malicieux et son regard troublé.
Ils partageraient la petite danse tant acclamée par la foule des amis, ils se regarderaient, replongeraient dans tout ce que ce beau pays a su leur offrir comme traditions, comme attentions, comme distinction, comme amour du gout, et comme noblesse de sentiments et finalement comme ce partage…ce soir. Une des plus belles soirées qu’elle ait jamais passée…Elle replongea dans ses souvenirs passés avec son homme du présent…Que demander de plus quand on a réussi à faire ce voyage en arrière avec l’homme de sa vie.
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Matasajouries