mardi 12 janvier 2010

nouveau blog

Voilà tout est dans le titre, je migre vers mon nouveau blog, plus lisible, mieux organisé, en démarrant avec "when the sun goes down" et du nouveau.
RDV là donc: http://adultslullaby.blogspot.com/

mardi 24 novembre 2009

when the sun goes down part 4


Quelque part-Paris 17ème-
La porte sonna, une, deux, trois fois… Au salon, la télé était branchée sur M6 music, Mourad était allongé, clope à la main, son i-phone à l’autre et son mac sur les genoux. Il était trop affairé à télécharger son nouveau jeu, qu’il n’entendit même pas la porte sonner, ou alors faisait semblant de ne pas l’entendre. Lili s’étira en mimant l’expression d’un bébé boudeur, regarda son compagnon, en lui lançant un regard noir.
-Je dormais, MOI.

-C’est pas grave ma puce, va voir qui c’est.
Lili grommela une phrase inintelligible et ouvrit la porte.

-Ah ça pour une surprise…C’est une bonne surprise. Lili serra son invité, qui lui rendit la pareille puis la pria d’entrer. Tout en s’avançant vers le salon, elle ne put s’empêcher de crier : Momo c’est –B-. Lili semblait toute excitée à l’idée de recevoir sa –B- chez elle. Elle qui avait toujours refusé de passer plus de cinq minutes dans son appart. -Tiens, on t’a manqué ? lui lança Mourad dès qu’elle franchit la porte du salon. -A vrai dire oui, enfin pas toi, t’inquiète pas. Je sais que tu ne supporterais pas.

-B- balaya l’espace de ses yeux en quelques instants, elle ne voulait surtout pas montrer qu’elle décortiquait le lieu de vie de Lili. Qui sait comment allait-elle le prendre après tout. Le salon était grand, bien éclairé, deux choses très rares quand on habite Paris et qu’on ne peut facilement s’offrir quand on a à peine 24 ans. Les meubles, les rideaux, les tableaux etc… étaient très beaux. Pour ça elle avait confiance en le gout de sa Lili et pour l’écran plasma, les différents ordinateurs, téléphones portables, wi et autres gadgets électroniques extrêmement chers qui décoraient la pièce, elle faisait confiance à Mourad. Sur la table, des restes de bouffe chinoise, des paquets de clopes et deux cendriers plein à craquer, une bouteille de whisky presque vide témoignait de la soirée qu’ils avaient du passer alors qu’elle trimait au king Size.


-T’as déjeuné ? J’ai pris des plats chinois. Il en reste plus de la moitié. Si tu veux, je fais chauffer ça en deux min.
-Non merci ma chérie, je venais prendre de tes nouvelles surtout. Alors ces exams. Vous les avez réussis ?

-Ben je ne sais pas trop…je pense que ça peut aller…’fin j’espère. Tu sais moi je m’en fous un peu-B-. Si ce n’est pas cette année c’est l’année prochaine. On ne vit pas deux fois. Et je vais finir par l’avoir ce diplôme maudit, t’inquiète pas. Et je vais bosser comme vous le voulez tous.
Lili fit sa moue, comme elle savait si bien le faire quand on la contrariait. Cette même mimique qui avait jusque là fait céder son papa à tous ses caprices.
- Oui mais en attendant, tu ne fais rien pour l’avoir. La fête quasiment tous les soirs, les dépenses excessives et inutiles, ce n’est pas comme ça que tu vas l’obtenir. Pense à tout ça. Paris c’est pas Tunis et l’euro flambe de jours en jours. En menant cette vie impossible, tu rends celle de papa encore plus dure.
-Parle pour toi. Vous ne vous parlez plus depuis Six mois déjà. Alors, je ne pense pas que ce soit moi la candidate idéale pour la fille ingrate.
-Tu as tout à fait raison, mais c’est différent. Là, il s’agit de ton futur…
-Du tien aussi.

mercredi 28 octobre 2009

when the sun goes down part 3


Dans la foule

-J’espère que tu ne m’as pas trop attendue. C’est ma mère, elle est de passage à Paris, elle a une conférence après demain à Londres. Je devais rester avec elle un peu.

-Salue là de ma part si tu la revois. Alors comment vas-tu ? Attends, je vais nous prendre à boire avant et on sortira discuter un peu avant d’attaquer la piste. Tu veux quoi ?

-Non laisse, c’est moi qui y vais. J’ai une conso gratuite, lui dit Meriem avec son air le plus malicieux. Toi, tu prends quoi ?

-Un shot de Tequila

Au salon du « king Size »

Les vibes de Claude Monnet parvenaient à peine aux oreilles de Meriem et –M-

-Aaaaah Claude Monnet, j’adore ses mix…Ces petites touches jazz et soul…mmm quel délice. Meriem avait mis sa tête sur les genoux de –M- comme elle aimait le faire et balançait la tête au rythme de la musique en bas. Attends, t’as écouté le ‘King Size’ volume 5 ? Il est magnifique. Il y a de tout, enfin tout ce que tu adores.

-C’est à moi que tu demandes ça ? T’as oublié que ce club était presque mien ?

-Ah oui merde, j’ai oublié ton lien très fort avec Caroline-la blonde jolie et sexy, fille du proprio certes mais peste à temps perdu. Elle est encore accro à ton corps d’athlète ? Demanda Meriem, tout en passant sa main sur le bras musclé de –M- et en éclatant d’un rire franc

-C’est ça, fous toi de ma gueule. Non, on n’est plus ensemble. Mais tu me connais, elle m’adore toujours, donc je viens encore. Et crois-le ou pas très chère, je suis super bien accueilli. Je suis même chouchouté…Jalouse va

Meriem releva alors la tête, lui donna une petite claque comme pour exprimer son mécontentement

-Tu sais –M- Ca fait longtemps que tu n’es pas passé, que tu n’as pas appelé mes parents. Tu nous as manqué.

-Depuis que mes parents sont partis au Liban, Tunis est devenue pour moi un point d’escale furtif. Tout le monde est un peu éparpillé partout, tu vois toi, t’es à Paris, et moi je mène mon petit train de vie…Je monte un nouveau projet…mon projet…

Elle leva la tête vers lui. Ils échangèrent un long regard silencieux. Jamais deux personnes n’avaient eu de complicité comme ces deux là. Jamais tendresse, accrochage et amour n’avaient pris autant forme qu’à travers ces deux êtres. Leur silence dura quelques minutes. Meriem se leva la première :

-Bon, moi, je vais en bas danser

-Et moi, je vais au bar

--M-…

-…

-J’aimerai te voir avant que tu ne re-disparaisses

-J’aimerai autant…Je ferai de mon mieux.


Au « king Size » -03h06-

-B- était entrain de nettoyer la table. Elle était fatiguée. Au bilan de sa soirée désastreuse : deux verres cassés, quatre consommations ratées, une erreur au niveau de la note et une tentative d’harcèlement de la part d’un client qui s’est soldée par son expulsion hors des lieux… « Catastrophique ! J’arrête ! Je me débrouillerai pour un boulot de caissière tout simple, tout bête, sans risques…je crècherai chez Cyrine en attendant de payer le loyer. »

-400 euro pour la demoiselle, vous avez assuré pour une première soirée. Et les clients sont satisfaits de votre travail.

Elle regarda la liasse de billets posée sur la table, elle en oublia presque sa dernière résolution. Encore deux semaines de boulot et elle aura payé ses deux mois de retard et deux autres en avance.

-Merci…Je suis retenue si j’ai bien compris ?

L’homme sans expression sourit enfin et dit :

-Oui, vous avez bien compris. Faites vous aider par Matias, si vous vous embrouillez dans les recettes et faites appel à notre cher Mamadou si quelqu’un vous dérange, n’attendez pas que ça vire à l’harcèlement. Quand ils sont souls, ils ne vous lâchent pas. Aaah voilà, notre rayon de soleil-M-, dit-il en se retournant et en regardant en direction du jeune homme. Ou sinon, si vous ne trouvez personne du personnel, vous pouvez compter sur les services de ce bel homme. Il nous égaie souvent nos soirées par sa présence, mais c’est surtout quelqu’un de très serviable.

« Il ne travaille donc pas ici. »

-C’est retenu, je vous remercie pour tout. Je finis quelques petits trucs et je rentre.

-Oh, mais vous pouvez rester encore un peu si vous n’êtes pas trop fatiguée.-M- était déjà attablé tout près du comptoir, avec une petite bouteille de ce qu’elle devina du vin, sur la table. Le rideau tombé cet endroit se transforme en lieu magique. Tentée de voir ce que c’est ?

Il avait le regard de la perte, l’attraction du diable, l’allure de l’amant parfait, la présence de celui qui vous chamboule la journée, le mois, l’année, la vie…Non, elle voudrait rentrer, dormir, reprendre un semblant de vie normale, et se réveiller à une heure décente.

-L’invitation est tentante, mais je pense plutôt rentrer ce soir. Une autre fois peut être.

-Un dernier verre alors ?

-Merci, mais je ne bois pas.

-Reste et je te prépare un virgin mijito moi-même.

Une petite montée de chaleur l’envahit quand il se proposa de lui préparer un cocktail, elle qui était supposée faire la barmaid.

-Je resterai la prochaine fois promis.

Elle ne savait même pas si elle le pensait vraiment ou si elle regrettait déjà d’avoir refusé cette invitation. Toujours est-il que son cœur lui disait que ce monde n’était pas le sien, et qu’en s’y approchant trop, elle risquerait d’y laisser quelques plumes. Et ce n’était vraiment pas le moment de s’aventurer dans des lieux étrangers, de prendre de nouvelles (mauvaises) habitudes.


mardi 27 octobre 2009

when the sun goes down part 2


A l’intérieur du « King size »
Ce soir là au King Size, la soirée était l’une des plus chaudes de l’été 2009. Les gens dansaient dans tous les coins de ce grand loft réaffecté en gigantesque manège à danser. Tous étaient dans une autre dimension, chacun shooté à sa manière. Tout y était : beu, cannabis, marlboro light, extasy, vodka, LSD, red bull etc…chacun sa façon pour tenir le rythme et la cadence jusqu’au petit matin. -B- s’avança vers le comptoir qui était supposé lui servir d’office de travail. « Je dois prendre les choses en main, montrer que je peux me débrouiller toute seule. Voyons voir, par où passent les serveuses ? Ca doit surement être la petite porte battante là dans le coin. »
-Bonsoir, moi c’est –B-, je vous accompagne ce soir pour un essai. Elle cria tant bien que mal, mais le jeune homme semblait ne rien entendre de ce qu’elle disait, ou alors ne voulait rien entendre, puisqu’il lui lança :- deux cosmopolitan pour les deux demoiselles de la table 11. « Euuh oui, cosmopolitan…cosmopolitan…attends que je me souvienne, je l’ai vu hier soir la recette, il y a de la liqueur et de la vodka mais j’arrive pas à me souvenir du jus…oh mon dieu je veux pas être renvoyé avant d’avoir commencé… »

- Vodka, liqueur d’orange, jus de citron et jus de cranberry…et un shot de Tequila pour moi. Il était beau, comme les héros de films, avec toute la description qui accompagne ce genre de personnage dans les livres. Il était brun, grand, élégant, les yeux superbement plein de mystère et malicieusement coquins…perspicace pour avoir suivi la scène et capté la commande, intelligent pour avoir vu dans son regard qu’elle était en détresse et surtout serviable. Cinq minutes plus tard elle posa sur la table les deux cosmo et la téquila.
-Vous travaillez ici ? Il la regarda et lui lança juste après son cul sec : -Non pas vraiment…Et il s’en alla dans la foule tout en saluant quelques personnes au passage. « Ca vous arrive de parler aux autres dans ce trou ? Putain, ce que les gens peuvent être mal élevés quand la musique leur creuse les tympans »
Elle avait toujours appelé le ‘King Size’ le trou, du temps où elle s’y rendait en bande. Le club se trouvait au sous sol et sa notoriété était très accrue par les nuits parisiennes certes folles mais surtout très froides.


-Vous auriez du feu s’il vous plaît ? -B- était de ceux qui taxaient non pas les cigarettes, mais le feu. Elle n’en avait jamais sur elle et même quand elle’ investissait’- comme elle le disait- dans un briquet, il ne lui faullait pas plus d’une journée pour le perdre. Alors elle emprunte, elle sympathise, elle discute avec les passants, héros momentanés de sa journée. L’interdiction du tabac dans les lieux publics la convenait parfaitement. Pas d’odeurs de tabac froid dans les cheveux et les vêtements, mais surtout un lien social très fort, un pont pour les nouvelles connaissances souvent nocturnes. Toutes races et ethnies confondues, ils étaient une dizaine devant le ‘king size’, dans le fumoir, à parler de musique, de soirées, de problèmes, de danse et parfois même de politique. Jusque là, la soirée s’était plutôt bien passée, mais rien n’était encore gagné. Il était 1h24. « J’en ai encore pour 1h36. Je dois tenir le coup. Ca devient de plus en plus chaud par ici. » Les gens qui rentraient encore à cette heure par groupe ne faisaient que confirmer ses craintes.
-Ah tiens, salut toi, qu’est ce que tu fais par ici en parisienne ? Je te croyais à Lyon.
-Salut –B-, c’est une longue histoire. Je te raconterai ça autour d’un café. Dis donc, ca te va bien ce look. T’es super sexy ce soir…quoi, il est là ce soir ?
-Tu parles de qui ?
-De ton nouveau mec, pauv’conne. T’as toujours personne ? Mariem était comme ça, très directe, très franche, très intègre aussi. Les premières années de –B- à Paris furent difficiles et Mariem était le seul salut qui s’était offert à elle pour rattraper sa descente aux enfers. Disons que l’optimisme extravagant de Mimi était toujours au rendez –vous pour redonner le sourire à son entourage. Cette description pouvait sembler banale. L’optimisme pouvait paraître basique et commun à plusieurs personnes…Celui de Meriem était particulier. Il était rattaché à un ‘background’ particulier, à une enfance pas comme les autres et malgré tout une vie d’adulte épanouie…
-Non, toujours personne…Bon ben tu me connais, je n’ai pas changé.
-Toujours amoureuse de lui ? demanda Meriem avec tout le naturel possible.
-Un peu, enfin oui, je l’oublie peu à peu. Mais tu vois, j’ai d’autres problèmes en ce moment. Je suis à sec depuis un petit bout de temps et tu sais que je ne peux pas le dire à mes parents. Je n’ai même plus de quoi payer mon loyer.
-Attends, tu veux que je te prête ? Je ne t’ai pas dis, mais j’ai décroché un CDI très bien rémunéré. -B- fut tentée d’accepter, mais rétorqua :
-Merci ma belle, je pense m’en sortir cette fois aussi. Tiens par la même occasion, viens je te paie un cocktail au bar, c’est moi qui te le prépare. Je te conseille mon mojito, il est divin.
-TON mojito ? Quoi, tu travailles ici, maintenant ? Et depuis quand tu sais faire des mojitos ?
-Depuis ce soir, dit-elle souriante, enfin j’espère être prise.
-Mais c’est super, si t’es prise, le ‘King Size’ deviendra mon QG, ou plutôt notre QG. Je ramènerai les filles avec moi la prochaine fois. Bon vas y ma belle, le temps de la clope est fini. Moi je te rejoindrai au bar, je dois voir un ami avant.

jeudi 30 juillet 2009

when the sun goes down


-Je peux vous aider Madame?
Elle hésita deux secondes avant de s'approcher du grand homme baraqué. Elle portait son vieux jean's, qui mettait certes son corps en valeur, mais qui datait de la dernière guerre et un débardeur pas vraiment très accrocheur. "Je devrais peut être revenir un autre jour...et puis non, j'y vais et tant pis si je ne suis pas prise, il doit y en avoir des milliers"
-Euh, l'autre jour en passant par ici, j'ai lu votre annonce et...je dois dire que j'ai besoin d'argent ces temps ci notamment pour payer mon loyer. Donc...En repassant aujourd'hui, je me suis dit pourquoi pas tenter ma chance.
"Son visage n'exprime aucune émotion. C'est un robot ou quoi ce mec? Comment il me regarde en plus...Je sais que ce n'est pas le dernier truc à la mode...mais bon...pas la peine de me scanner non plus"
L'homme bodybuildé fixait le joli décolleté de -B-, il resta silencieux quelques secondes encore puis répliqua:
-Vous avez déjà fait des boulots similaires?
-Similaires, oui on pourrait appeler ça comme ça, disait-elle en essayant d'arranger ses cheveux.
"Les filles qui postulent pour ce genre de travail doivent donner l'impression d'être sûres d'elles, il faut que j'ai l'air dynamique et bonne vivante."
Oui, j'ai plutôt le contact facile et puis j'apprends vite vous savez. J'ai déjà travaillé en tant que serveuse dans des restaurants connus comme "Le Sud", ou "Fourchette sur Seine" et aussi...
-Le monde de la nuit, c'est très différent. Ici, c'est à 200 à l'heure que ça marche.
Mais on a vraiment besoin d'une aide, et vous avez déjà le physique...Venez ce soir en spectatrice, demain, tu feras ton essai. Si tu t'en sors, tu seras prise 3 soirs par semaine et payée 400 euro la soirée.
Sur ces paroles, l'homme sans expression fit mine de s'en aller puis se retourna vers -B- :
-Demande un pass à Matias au bar de ma part, comme ça tu rentreras de l'autre côté...et puis surtout ne viens pas habillée comme ça.
Il était déjà loin, quand elle était entrain de le fusiller du regard.
"Il est où maintenant ce p***** de Matias

-T’as été prise au « king size » ? T’es sérieuse ?

-Pas tout à fait prise…à l’essai disons. Allez ce soir, c’est vendredi et je vais être derrière le comptoir pour la première fois. Tu m’accompagnes s’il te plait ?

-Je ne sais pas, moi j’ai promis à –A- de passer la soirée avec lui.

-Oh, mais tu passes toutes tes soirées avec lui, tous les weekends end, les jours féries, les after work et j’en passe, vous allez finir par vous étouffer l’un l’autre si vous continuez comme ça. Allez viens, je t’offre un cocktail. –B- mit l’accent sur la dernière phrase avec un clin d’œil qui voulait dire ‘et peut être plusieurs si tout se passe bien’

-Si la conso est offerte, alors d’accord. Je ramène -A- avec moi ?

-Si tu veux, en tout cas moi je te le dis, respire un peu au niveau de ton couple, sinon ça va partir en vrille. Tu m’aides à choisir quoi mettre pour ce soir ?

Devant le « King size »

Devant la porte d’entrée du club le plus branché de Paris, une queue énorme se dressait déjà, jusqu’à l’angle de la rue. –B- et –C- la contournèrent à coup de « excusez-moi » « pardon » « je travaille ici »

-C’est fou, à Paris tu passes ta journée à t’excuser, partout, dans le métro, dans la rue, dans l’ascenseur, t’es toujours là ‘pardon, pardon, pardon’ … pfff…bon, pardon monsieur, est ce que vous pourriez me laisser passer ? Je travaille ici et je suis en retard.

-T’as qu’à passer de l’autre côté, ici c’est l’entrée des clients à ce que je sache.

-Oui ben, la porte est fermée…et puis de quoi je me mêle. Allez viens –C-, on y est presque.

-Eh mademoiselle, mais je ne vous ai pas permis de me devancer, faites la queue comme tout le monde.

-Je viens de vous expliquer que je suis TRES en retard, alors à moins que vous soyez prêts à me payer mon loyer- ce que j’en doute fort- oui je vous devance et merci.

« Qu’est ce qui se passe par là, allez les deux demoiselles avancez et venez par ici » cria le videur juste au moment où le jeune homme en colère allait monter sur ses grand chevaux.

-Vous avez réservé ?

-Euh non, mais j’ai mon pass, je suis à l’essai ce soir…pour le boulot de bartender.

- C’est de l’autre côté le personnel, mais bon maintenant que vous êtes là, passez par ici. Par contre, votre copine là, je ne peux pas la faire rentrer, c’est déjà assez bondé à l’intérieur.

-Ah non, s’il vous plaît. On paiera l’entrée et elle se mettra au bar, juste devant moi.

« Tu vois, je t’avais dis que c’était une mauvaise idée » chuchota –C- « Vas-y toi, je t’attendrai à la maison »

-Bon, je la laisse entrer, juste pour cette fois ci, et t’as intérêt à l’avoir ce job, vu les dégâts que tu as déjà causé. Finit par dire le videur avec un petit sourire juste au coin des lèvres.

-Merci, merci, merci…Allez –C- souhaite moi bonne chance.

jeudi 16 juillet 2009

Lallouta et le sport

Les premiers jours

Quand lallouta fait du sport...eh ben c'est à voir. On ne peut être plus motivée, un parc magnifique, à une minute de la maison, des chevaux partout, des gens qui courent, font du tennis, ou de l'équitation...seul bémol, c'est les jeunes bien installés sur la pelouse écoutant la musique, fumant des clopes et buvant leur bières...ça n'encourage pas du tout, mais alors là pas du tout. J'essai plutôt de me focaliser sur les autres (généralement vieux) qui courent...Et je me pose la question, pourquoi les jeunes ne courent-ils pas? Par inconscience? Par insouciance? Ceci ne m'enchante pas :@ et je suis même tentée d'aller me poser à côté d'eux et d'oublier cet épisode tragique de ma vie où je me suis réveillé un jour en me disant je sors courire dans le parc Laffitte... mais non, je suis plus forte que ça...j'ai de la musique, beuacoup d'idées qui pourront m'occuper tout au long et une liberté totale...eh oui EXIT les dragueurs lourds de Tunis :))) Quel bonheur!!
Je me retrouve donc à courire avec mes camarades et me mets même à faire les abdos avec beaucoup d'entrain (de plaisir un peu moins mais avec du plaisir quand même :p)
D'ailleurs je posterai tout à l'heure les photos du parc qui m'a inspiré cette BA :)
Cette fois-ci lallouta, tient le coup...avec un peu de courage, je dirai adieu à ce p'ti ventre...et 'pfou' it suddenly disappears niahaha

jeudi 9 juillet 2009

Bon, le monsieur des votes a disparu :)...ce n'est pas grave, continuons ( ceci dit je risque de changer de local bientôt-avis aux amateurs- sauf qu'il faudra chercher pour trouver ;))
Pour tout vous dire et ne pas mentir, j'ai perdu mon inspiration... et ce je crois pour un bonnnnnn bout de temps...les petites histoires c'est fini, il ne me reste plus que ces quelques confessions digne d'un journal intime. Et encore...vous pouvez bien imaginer que je ne pourrai étaler ma vie privée en vrac dans un site public !!
Pourquoi je l'ai perdue? Au fait, je le sais...pour trois raisons et encore une fois je ne pourrais les partager avec vous. Je ne sais pas si je pourrais réécrire un jour... Je l'éspère de tout mon coeur, à ma façon, à mes émois, à tout ce que je ressens
Ecrire pour moi a été tout ce que j'ai fait de plus beau, tout ce que j'ai ressenti de plus intense, tout ce que j'ai vu à travers ceux qui m'ont lu et ceux qui ne lisaient pas avant de me lire...
Ecrire c'est comme dévoiler des secrets, comme dire certaines choses qu'on n'ose jamais dire, ou imaginer des gens, des images, des vies...
Ecrire, c'est toute la liberté que je n'ai jamais eue
Ecrire c'est peut être la beauté d'une vie
Et pour tout cela, écrire me manque...ma feuille blanche, mon écran d'ordi, ma musique, mes rêves...j'y reviendrai un jour